Venez découvrir l’exposition virtuelle conçue et réalisée par Nassima Reutlinger, en attendant que la vie culturelle reprenne ses habitudes d’avant Covid19. Le décor est fictif, seules les aquarelles et encre de Chine (56×76 cm) sont existantes.
Le virtuel, une parenthèse face aux mesures de la Covid19
L’isolement de l’Art et de ses activités
Suite à la crise sanitaire de la Covid19, l’évènementiel culturel connait un fort ralentissement. Les lieux de rassemblements : musées, théâtres, salle de concerts, salles d’exposition et ateliers sont fermés pour lutter contre la propagation de la Covid19. Les confinements successifs et les restrictions sanitaires ont provoqué l’annulation et les reports massifs d’événements culturels. Cette situation coupe donc les artistes de leur public mais aussi la possibilité d’exposer leurs œuvres.
Une exposition virtuelle pour des aquarelles véritables
Une alternative provisoire : l’interaction virtuelle en 360°
Nassima Reutlinger, relève le défi de la Covid19, du confinement et de ses restrictions sanitaires avec la 3D et les Nouvelles Technologies. Grâce à ses connaissances professionnelles en 3D, elle créé une exposition virtuelle et interactive présentant sa nouvelle série « Animals« . Avec la mise en place d’une scénographie 3D, elle y intègre ses peintures et elle vous propose une alternative pour découvrir son travail artistique.
La 3D pour imaginer des expositions insolites
Sortir des conventions, des musées et des salles d’expositions
La modélisation en 3D laisse de la place à l’imagination et défi les lois de la nature. C’est pour cela que l’artiste ne souhaitait pas exposer ses tableaux dans un lieu préposé à l’art (salle, musée, salon). Une scénographie virtuelle peut se dérouler n’importe où car il n’y a aucune contrainte physique. Ainsi, les œuvres peuvent être accrochées dans une station spatiale, un château fort ou tout autre lieu de la fantaisie de l’artiste qui fera ses choix en fonction son travail.
Beyrouth, le 4 août 2020 mais aussi des convictions sur l’avenir
Nassima Reutlinger choisit d’accrocher ses œuvres dans un décor virtuel industriel post-apocalyptique. C’est un écho à l’explosion du port de Beyrouth au Liban le 4 août 2020 qui advient lors de sa recherche sur le choix de décor de l’exposition virtuelle. Mais il y a aussi un message plus engagé de l’artiste à travers l’emploi d’un décor fictif lugubre. Dés lors, vous pourrez voir dans cette scénographie 3D, les peintures des animaux comme des fenêtres s’ouvrant sur un paradis perdu. Ou vous pourrez les regarder comme un avenir plus prometteur où les animaux reprennent leur place. Selon l’artiste, supprimer les espaces naturels réservés à la vie sauvage et priver les animaux de liberté sont de mauvais augure. C’est perdre de son humanité que de réduire la diversité animale et leur liberté à des intérêts agro-alimentaires ou financiers.
Sa fascination pour les animaux sauvages
Symbole de liberté ?
Les prémices de cette série sont la rencontre avec les Pottoks du Pays basque (petits chevaux vivant librement). L’artiste s’inspire de ce contact enivrant avec ces chevaux libres pour commencer sa série Animals sur la vie sauvage. Les peintures augmentent au fil de ses rencontres : brebis Manechs, bouquetins, vautours, aigles, taureaux etc.
L’artiste remercie sa famille, ses amis et tous ceux qui la soutiennent.
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